Nom public : Iveri Sarothril
Nom d'usage : Iveri
Surnoms : Plus couramment, Ivy ou Ive. Sinon, on murmure parfois des noms plus terribles... "Faiseuse-de-veuve", "Apporte-la-nuit", "Dernier soupir".
Race : Dunmer
Ethnie : Inconnue
Origine : Originaire de Vvardenfell
Tranche d’âge : Adulte
Naissance : ? Approximativement une petite trentaine d'années
Signe astral : ?
Alliance d'affectation : Domaine
Professions : Soeur de la Confrérie Noire, tentatrice, masseuse, joueuse de luth. Fait des petits boulots pour survivre (pillage, meurtre, extorsion de fonds...)
Type d’unité :
Classe : Lame noire
Armement : Deux armes et arc
Equipement : Armure moyenne
Vampire : Non
Disciplines de combat : Assassinat, Ombre, Siphon, Deux Armes, Arc
Artisanat : En cours dans tous les domaines (mais pas une priorité)
Monture(s) : Variables selon les régions
Familier(s) : Plutôt félins
Résidence : Une chambre dans les entrailles de la Confrérie
Devise : Non
Moralité : Neutre - Mauvais
Caractère : Froide et intelligente, elle est parfaitement capable de revêtir plusieurs masques pour charmer ou effrayer ses
victimes rencontres. Luttant depuis longtemps contre ses émotions qu'elle juge parasites, Iveri n'en est pas moins fidèle en amitié et en amour, notamment auprès de ceux et celles qui composent sa "Famille".
Parenté : A été vendue jeune à des marchands d'esclaves. Sa "Famille" est désormais celle de la Confrérie. Elle chérit particulièrement une jeune Soeur qu'elle a pris sous son aile.
Progression : 36
Histoire:
Elle n'était qu'une enfant quand sa mère - mais était-ce vraiment sa mère? - la vendit contre du Skouma à une caravane. Les marchands lui auraient acheté la petite contre la promesse d'en faire l'une des leurs. Il s'avéra plus tard qu'il s'agissait d'esclavagistes, bien heureux d'avoir parmi eux une enfant si jolie et si jeune pour une bouchée de pain. Ces derniers avaient en tête un client qui saurait parfaitement se satisfaire d'une créature comme Iveri.
Dunmer comme elle, Vorar Sarothril, fils et héritier d'une longue lignée de marchands spécialisés dans l'alchimie, fut ravi d'accueillir en son domaine de Vos une si exquise enfant. Passées les larmes de peur et la crasse du voyage, Iveri avait quelque chose d'enchanteur et de rafraichissant dans les yeux de cet homme. La petite n'était ni sa première, ni sa dernière esclave mais il prit plus de plaisir avec elle à "l'éduquer" qu'avec aucune autre.
Pour Iveri, rien ne lui fut épargné et son jeune âge n'occulta en rien le traumatisme de ces moments d'humiliations et de mauvais traitements. Mais rapidement naquit en elle une fureur dévorante qui prenait un peu plus de place à chaque coup, à chaque caresse, à chaque brimade, à chaque torture. Intelligente, elle comprit avec acuité les ficelles de ces jeux et les mille façons d'enjôler et de manipuler son maître, se composant un masque différent à chaque situation. En son sein, elle caressait l'espoir secret, un jour, de pouvoir mettre fin à ce règne de la terreur.
L'occasion lui en fut donnée quand elle atteignit une quinzaine d'années. Depuis quelques mois, le Maître semblait se lasser. Dix années d'une telle existence avaient aussi endurci Iveri qui faisait moins d'efforts pour lui plaire. Vorar avait alors reçu la visite de quelques caravaniers qui poursuivaient des actions plus ou moins licites. Il les avait contacté, cherchant une nouvelle enfant pour le satisfaire. Iveri décida de passer à l'action. Toutes ses années, elle avait lu et pratiqué auprès de son Maître les arts secrets des potions et poisons. Ce soir-là, esclave docile, elle apporta à la compagnie le pichet de vin de Nirnrave. Ce soir-là, esclave docile, elle se réjouit de les voir s'étrangler, baver et convulser. Les verres renversés avaient le goût de la revanche.
Son Maître mit plus de temps que les autres à mourir mais elle en éprouva davantage de plaisir. Une fois son regard éteint, elle s'empara de sa bourse et de son titre d'esclave avant de fuir sous la lumière bienveillante des étoiles.
Elle erra longtemps dans les plaines et sur les flancs du volcan, évitant soigneusement les villes et les patrouilles. Le Maître était quelqu'un d'estimé malgré ses penchants et Iveri ne souhaitait pas y perdre la vie. Elle marcha un bout de temps jusqu'à atteindre les quais de Vivec. La ville en ébullition ne remarqua pas la créature encapuchonnée qui se faufilait sur un bateau, parmi les cargaisons malodorantes et les ragnards.
Quand le bateau cessa enfin de tanguer après plusieurs jours de traversée, Iveri sortit de la cale, malade, affaiblie et déshydratée. Néanmoins, le paysage qui s'offrait à elle était nouveau et dans un soupir de soulagement, elle s'effondra sur les quais de Coeur-Enclume.
Son réveil fut pour le moins surprenant. Dans ce lieu inconnu aux visages étranges, Iveri eut peur. Le soleil ne traversait aucune fenêtre et les ombres habitaient le coeur de chacun des habitants. Pourtant, la Mère de la Nuit avait chuchoté son nom et cela les avait déstabilisé. Ce n'était point un murmure pour recueillir son âme mais pour l'accueillir au sein de la Famille...
Elle se forgea au coeur des ténèbres une vie qui avait du sens, aussi bien par rapport à ses compétences qu'à son goût pour les secrets et la vengeance. Iveri, en souvenir, prit alors le nom de son Maître pour signer ses crimes, comme une dernière bravade à l'homme qui en avait fait, sans le savoir, un assassin.