The Elder Scrolls Online - Triskelion
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 Samiaria

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SherKey
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SherKey


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Date d'inscription : 03/09/2017

Samiaria Empty
MessageSujet: Samiaria   Samiaria EmptyDim 3 Sep - 22:25

Nom public : Samiaria
Nom d'usage : Samiaria
Surnoms : "Sam" est le surnom que son père lui donnait enfant. Seuls de rares personnes de confiance peuvent l'employer.

Race : Brétonne
Ethnie : Inconnue
Origine : A passé une partie de son enfance à Vendeaume mais ne connait pas sa région d'origine.
Tranche d’âge : Jeune adulte
Naissance : On ne fête pas les anniversaires dans sa famille.
Signe astral : Inconnu

Alliance d'affectation : Pacte de Coeurébène

Professions : Affiliée à la Confrérie Noire et à la Guilde des voleurs (mais très mauvais sujet de ces deux guildes), exploratrice, chasseuse de monstres, récolteuse de matériaux, couturière. Dépannage en tous genres.
Type d’unité : ("classe RP", catégorie de personnage, PNJ-type)
Classe : Sorcière
Armement : Epée et bouclier. Plus rarement un bâton
Equipement : Armure lourde
Vampire : Non

Disciplines de combat : Magie noire - Invocation daédrique - Appel de la tempête - Une main et un bouclier

Artisanat : Couture, Cuisine, Travail du Bois (50); Forge (47)

Monture(s) : Alven (Loup des hautes terres)
Familier(s) : Astarté (Fennec)

Résidence : Arches jumelles / Chambre d'auberge à la Flasque d'ébène
Devise : Non

Moralité : Neutre - Bon
Caractère : Enjouée, elle fait naturellement confiance aux gens qui l'entourent, tel un brave labrador. Cherche principalement le dialogue à la confrontation mais prend beaucoup de plaisir à la bagarre. A un sens de l'honneur assez souple, dont la loyauté ira plus facilement aux plus démunis. Parfois un peu brute de décoffrage, un cerveau optimiste et pas si idiot se cache sous ce tas de muscles.

Parenté : Père: Verrick, chasseur, tanneur et couturier. Avait une échoppe à Vendeaume.
Progression : Non
Illumination : Oui - 208 actuellement

Histoire: Quand la petite barque frappa le fronton du port du Vendeaume, Samiaria entendit son père pousser un soupir de soulagement. Bien qu'enfant, commençant à peine à parler, Samiaria avait gravé ce soupir dans sa mémoire. Les flots, eux, ont emporté les images terrifiantes du voyage en mer, en même temps que la deuxième personne qu'elle chérissait le plus au monde: sa mère.
En grandissant, son père et elle avaient conclu un accord tacite. Jamais ne devait être évoqué ce jour terrible, et encore moins la mort de sa mère. Ils avaient alors remisé le chagrin au fond de leur cœur, occupés à survivre au quotidien. Se soutenant mutuellement, Verrick avait appris à son unique fille les secrets du monde lors des longues chasses dans les montagnes d'Estemarche. Elle avait appris à se repérer grâce aux étoiles, à patienter, tapie dans le noir et les ombres, à tuer en silence et avec respect les bêtes qui passaient sous sa lame, à récupérer la peau des animaux et à la tanner. Il lui avait enseigné le nom des plantes, des arbres et des roches, à soigner les petites plaies, à écouter la rumeur du monde. De son côté, Samiaria avait été un vrai réconfort pour lui. Véritable rayon de soleil, elle lui apportait joie et sérénité par son babillage, ses plaisanteries, sa vivacité et sa débrouillardise.
Survivant du dur labeur, Samiaria et Verrick avaient fini par faire reconnaître la qualité de leur travail auprès des habitants de Vendeaume. Les premières commandes importantes arrivèrent quand l'enfant s'épanouit en une gracile adolescente. Néanmoins, Samiaria, prenant de la sagesse avec l'âge, comprit bien mieux les raisons de leur bourse toujours vide. Son père, depuis quelques années, avait pris la mauvaise habitude de parier. Sur tout et sur n'importe quoi, qu'il s'agisse des courses lors de la fête du Roi ou de combats d'échalettes, son père misait leur argent dès qu'il en avait un peu dans les poches.
De violentes disputes finirent par éclater entre eux et Samiaria prit un jour la fuite, emportant avec elle ses maigres possessions, son savoir-faire et un peu d'argent.

La vie est rude pour une jeune fille, seule sur les routes d'un pays qu'elle ne connait pas. Après avoir dépensé son maigre pécule pour acheter un peu de nourriture, elle se retrouva à mendier sur les routes de la Brèche. Le peu qu'elle avait lui fut rapidement dérobé par des brigands qui la laissèrent plus morte que vive sur le bas-coté d'une route menant à Faillaise. Un marchand ambulant la pris alors en pitié et la conduisit en ville où elle fut logée et soignée quelques jours durant. Reconnaissante, Samiaria offrit alors ses services à son sauveur qui profita du travail de couture de la jeune fille pour gonfler ses prix. Ensemble, ils cheminèrent jusqu'aux Eboulis où elle finit par se séparer de son bienfaiteur au Guet de Davon. Elle était maintenant une jeune adulte et voulait s'assumer seule. Sa bourse patiemment remplie au cours des années passées au côté du marchand lui donnait un sentiment exquis de liberté. Déterminée à se construire une vie loin de Vendeaume, elle prospecta au Guet de Davon à la recherche de couturières ou de boutiques employant d'habiles mains.

Sa première journée n'ayant pas été fructueuse, elle finit par se rendre à l'auberge pour y passer la nuit. C'est à ce moment précis qu'elle rencontra Grantham. Charmeur, il faisait parti de la garnison de soldats du Guet et passait pour l'un des meilleurs bretteurs du coin. Séduit par le joli minois de Samiaria, il veilla toute la soirée à lui offrir des verres d'hydromel et à l'abreuver de ses récits d'aventures et de combats. Il en fallut assez peu pour la jeune femme pour se laisser convaincre. En acceptant de lui ouvrir son coeur et la porte de sa chambre, Samiaria mit les pieds dans un engrenage terrible.

Grantham avait su se montrer charmant au début, lui offrant quelques fleurs et des livres volés à la Guilde des mages. Mais rapidement, il n'y eut plus de cadeaux. Grantham jouait les parasites, s'invitant sans vergogne dans la petite chambre que Samiaria s'était dégottée et vivant des maigres économies de la jeune femme. Néanmoins, tout cela lui paraissait normal: elle l'aimait. C'était normal, non, d'aimer chez l'autre ses qualités comme ses défauts?
Un jour, par jeu, entouré de ses camarades de garnison, Grantham défia à l'épée la jeune femme. Sous les rires et les bousculades des hommes, elle finit par accepter l'épée d'entrainement qu'on lui tentait. Les premières secondes furent un calvaire. Grantham la rouait de coups en frappant du plat de l'épée, sous les rires gras et déchainés de ses compagnons. Pourtant, au sol pour la quatrième fois en quelques minutes, une fureur embrasa Samiaria qui se releva et se jeta sur le bretteur. Malgré des gestes maladroits et inexpérimentés, elle toucha à plusieurs reprises, et méchamment, le soldat. Et elle aima cela. Elle prit plaisir dans ce pouvoir que lui conférait l'épée. A bout de souffle, Grantham fit cesser le combat en invitant tous les convives à une tournée générale.
Le lendemain, la petite couturière obtenait de Grantham qu'il lui enseigne l'art de l'épée. Peu motivé et franchement hilare au début, il finit par prendre un plaisir sadique à ces duels qui lui permettait de prendre l'ascendant facilement sur quelqu'un d'autre. Le tyran était rassasié mais la petite victime apprenait. Quand il ne voulait pas, elle s'entraînait seule, observait les épéistes et mercenaires de passage, soutirait quelques leçons payantes au vieux maître d'armes du domaine. Et la petite victime grandissait dans l'ombre.

Grantham, sûr de son pouvoir, menait une vie épanouie de buveur invétéré et de cogneur de femme. Samiaria avait peur de partir, mais l'épée la rendait plus forte chaque jour qui passait. Et ce jour de libération arriva plus vite que prévu. Le soldat, dans une de ses monstrueuses souleries, considéra Samiaria comme un excellent défouloir pour ses poings. Encaissant les coups, elle finit par se délivrer pour tirer au clair l'épée de Grantham et le menacer avec. Hilare, il se moqua d'elle avant de comprendre quelle terrible erreur il venait de faire. Il n'eut que le temps de sentir une longue estafilade sur la joue et le sang chaud se répandre sur son visage avant d'être assommé par son bouclier. Debout au-dessus de lui, Samiaria tenait le bouclier préféré de Grantham, celui qui lui avait été offert après quelques glorieux combats dont elle ne connaissait rien.

Elle s'empara de l'épée et du bouclier de Grantham, de quelques pièces et des vivres qui lui restaient, et s'enfuit dans la nuit. Depuis, elle traverse les pays, vivant de services auprès de tous ceux qui en ont besoin, sans jamais se défaire de ce bouclier maintenant devenu sien.
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Samiaria
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